Episode 2 | Véhicule électrique : retour vers le futur !
Et si c’était le bon moment d’électrifier sa flotte de véhicules ?
Aujourd’hui, en France, les entreprises concentrent 35% des achats de véhicules neufs. Elles disposent donc d’un levier d’action significatif pour faire évoluer le mix du parc automobile.
Top 5 des bonnes raisons d’électrifier sa flotte automobile !
Notre série sur les véhicules électriques se poursuit ! Après un retour sur l’histoire méconnue du véhicule électrique la semaine passée, nous nous arrêtons cette semaine sur les 5 bonnes raisons d’électrifier sa flotte automobile.
1 - Pour décarboner ses déplacements
Ne voyons pas les plans de décarbonation des entreprises comme de simples actions de philanthropie au service de la planète.
Les entreprises comprennent qu’il en va de leur intérêt. C’est même désormais un enjeu vital pour de nombreux secteurs d’activités.
Or la mobilité, qu’il s’agisse des déplacements professionnels ou des déplacements domicile-travail, est souvent un poste d’émission significatif pour les entreprises.
En décarbonant la mobilité, l’entreprise diminue sa dépendance aux énergies fossiles (prix et disponibilité de la ressource). Elle améliore aussi son image auprès de parties prenantes de plus en plus regardantes sur les enjeux environnementaux. Enfin, même si la liste est non exhaustive, elle renforce sa marque employeur et donc sa capacité à attirer et fidéliser les talents.
Bref, en décarbonant la mobilité, l’entreprise se met en ordre de marche pour relever les défis économiques, humains et stratégiques de demain.
2 - Pour se conformer aux obligations réglementaires
Pour atteindre les objectifs de la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC), l’Etat français renforce les obligations pour inciter ou contraindre les entreprises à verdir leurs flottes.
La Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) en est le parfait exemple. En effet, pour accélérer la transition énergétique, la Loi d’Orientation des Mobilités impose aux entreprises une part grandissante de véhicules « verts » au fur et à mesure du renouvellement de la flotte automobile.
Depuis le 1er janvier 2022, les entreprises et les groupes détenant plus de 100 véhicules dont le poids total autorisé en charge est inférieur ou égal à 3,5 tonnes (VP et VU compris) doivent obligatoirement intégrer une part de véhicules à faibles émissions et à très faibles émissions lors du renouvellement de leur flotte. Les parts minimales sont précisément définies dans le cadre de la loi :
- 2022 : 10% minimum (VU PTAC > 2,6 t. : Ã partir de 2023)
- 2024 : 20% minimum
- 2027 : 40% minimum
- 2030 : 70% minimum
Par obligation légale, la mobilité est aussi devenue un thème à aborder lors des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) pour les entreprises de plus de 50 salariés. Des sujets précis comme l’organisation du travail (télétravail, horaires), la prise en charge des frais de trajets, ou encore l’incitation à utiliser des mobilités alternatives à la voiture individuelle doivent être discutés à cette occasion.
En l’absence d’accord à l’issue des discussions, l’entreprise est tenue de réaliser un Plan de Mobilité.
Signalons aussi que depuis le 1er janvier 2023, les entreprises de plus de 500 salariés ont l’obligation d’intégrer le scope 3 dans leur Bilan des Emissions de Gaz à Effet de Serre (BEGES). Ce fameux scope 3 composé des émissions indirectes intègre notamment les trajets domicile-travail.
Verdir sa flotte, n’est plus une option pour entreprises engagées, c’est désormais une obligation.
3 - Pour bénéficier de gammes élargies
Le temps où le passage à l’électrique impliquait un choix très restreint entre quelques véhicules est révolu.
Avec le plan européen de décarbonation « Fit For 55 », tout l’écosystème automobile a pris conscience que la bascule était en train de s’opérer. Les constructeurs investissent massivement pour proposer des modèles électriques compétitifs et attractifs.
La motorisation électrique n’est plus réservée à des petits modèles urbains. Les gammes se sont largement élargies et ce n’est pas terminé.
Des modèles phares arrivent sur le marché en 2024 avec par exemple le Peugeot e3008, ou le Renault Scenic E-tech. Des véhicules particuliers très appréciés des Français et qui répondent à de réels besoins de mobilité, notamment pour les familles.
4 - Pour profiter de la maturité de la technologie et des infrastructures
Soyons transparents : les problématiques de recharge et d’autonomie ont longtemps été un frein à l’électrification des flottes.
Si certaines croyances perdurent, la réalité du terrain montre que ce frein n’a désormais plus lieu d’être.
En mai 2023, la France a dépassé le cap symbolique des 100 000 bornes ouvertes au public, soit environ 1 borne de recharge tous les 50 kilomètres. Ces bornes accessibles au public permettent la recharge hors du domicile ou hors du lieu de travail.
Clément Molizon, directeur général de l'Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere) précise la dynamique en cours : « En 2020, on installait 4 000 points de recharge par an (...) Depuis début 2023, on en installe 4 000 par mois ».
Cette accélération fait de la France le deuxième pays européen le mieux équipé, derrière les Pays Bas. Clément Beaune, le ministre des Transports, vient d’annoncer ce 27 octobre une enveloppe de 200 millions d’euros pour atteindre 400 000 bornes sur l’ensemble du territoire en 2030.
Ce maillage ouvert au public s’ajoute aux « bornes privées » installées chez les particuliers ou dans les entreprises. On en compte plus d’un million selon Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité.
Avec ce maillage et l’augmentation de l’autonomie des véhicules, la recharge n’est plus un sujet pour la quasi-totalité des déplacements.
5 - Pour maîtriser son TCO
Last but not least, électrifier sa flotte permet aussi de maîtriser son budget mobilité. Ce n’est pas le moindre des arguments en période d’inflation.
Le contexte géopolitique n’invite pas à l’optimisme quant à l’évolution du prix du pétrole. Electrifier sa flotte automobile permet de se protéger contre ce risque.
En effet, si le véhicule électrique particulier coûte plus cher que son équivalent thermique à l’achat (ou en location longue durée), les avantages fiscaux et les économies sur l’énergie rendent le véhicule électrique très compétitif.
Cet avantage compétitif du véhicule électrique sur le véhicule thermique s’accentue avec la montée en gamme.
Concrètement, pour une Peugeot 2008 réalisant 90 000 kilomètres sur 36 mois, la version électrique réduit le TCO de 18% versus le 2008 version Diesel et de 16% versus le 2008 version essence.
Le bon moment pour passer à l’action !
Convaincu par ces 5 bonnes raisons ? Quelques doutes ou questions complémentaires ?
Les équipes commerciales ALD Automotive | LeasePlan se tiennent à votre disposition pour vous conseiller et vous accompagner dans votre projet de verdissement de flotte.